2012, ou l’année charnière, se termine bientôt. Dans les pires catastrophes, il paraît. Cataclysme naturel pour le Mayas, invasion finale des extraterrestres pour CGB Spender. Outre-atlantique, le duel fratricide entre Romney le mormon et Obama le sauveur sera fini.
En France, on a eu de la nouveauté, en 2012. Président de la République « normal », comprendre pire que les autres; augmentations d’impôts comme s’il en pleuvait, comprendre partage des richesses; modernisation du pays avec mariage gay, comprendre fin de la civilisation française fondée sur l’union naturelle d’un homme et d’une femme. On n’est pas encore trop à plaindre.
De l’autre côté de l’Atlantique, ça se gâte déjà. Alors que les deux derniers duels télévisés entre un Démocrate-républicain et un Républicain-démocrate ont été remportés par Obama (à l’issue desquels il a délaissé ses habits de Président pour endosser le costume de candidat), comme je l’avais prédit, une divine surprise a touché le sol américain. J’ai nommé le gracieuse Sandy, celle qui remet les compteurs à 0.
Pas le moindre signe de rivalité.
En effet, Obama doit maintenant se montrer proches des victimes de l’ouragan, mais sans tomber de la démagogie. Quant à Romney, sa position de républicain « self made-man » devra s’effacer au profit d’une plus grande capacité d’écoute envers les sinistrés. Les deux candidats repartent dos à dos. Obama, considéré comme Jésus-Christ, pourra-t-il endosser cette fois les habits de Christ-Sauveur des eaux?
In Francis Veritas 